Récemment, les membres du Groupement professionnel de la restauration du patrimoine ont eu l’honneur et le plaisir d’accueillir le Groupement français des monuments historiques (« GmH », qui fait partie de la Fédération française du bâtiment) et les « Compagnons du Devoir (et du Tour) de France » dans leurs bureaux à Bruxelles. L’objectif de cette visite était double : d’une part, il était temps de discuter de certains problèmes et défis importants affectant le secteur de la restauration du patrimoine. D’autre part, les groupes présents demandaient depuis un certain temps une visite du célèbre centre de formation « La Paix Dieu », qui a été privatisé – spécialement pour la visite de notre Groupement et de ses organisations sœurs.
Au cours de la première journée, les problèmes généraux connus auxquels est confronté le secteur de la construction en général, et le secteur de la restauration du patrimoine en particulier, ont été identifiés depuis plusieurs années. Au cours de ces discussions, il a été question non seulement du manque de personnel, mais aussi du manque chronique de possibilités de formation et de spécialisation solides pour les experts en restauration du patrimoine en Flandre et dans les environs, d’où l’intérêt porté aux activités du centre de formation « La Paix Dieu ». Enfin, les raisons pour lesquelles de nombreux jeunes ne sont apparemment pas suffisamment conscients des possibilités de carrière attrayantes dans le secteur de la restauration du patrimoine ont également été brièvement abordées, ce qui a donné lieu à des discussions passionnantes.
Les discussions susmentionnées se sont poursuivies le soir au restaurant « François », suivies d’une visite guidée de la Grand-Place de Bruxelles et d’une visite de l’hôtel de ville de notre chère capitale, ce qui était bien sûr un vrai régal pour ceux qui n’avaient jamais eu l’occasion de connaître notre capitale de cette manière.
Le lendemain, la compagnie de plus de 40 acteurs clés du secteur du Patrimoine s’est rendue à « La Paix Dieu » pour rencontrer les membres de l’Agence wallonne du Patrimoine, qui ont non seulement rendu cette visite possible mais l’ont également gérée de main de maître. A l’issue de la visite, un toast a été porté à la mise en place d’une coopération interrégionale et internationale qui non seulement portera de nombreux fruits à terme, mais sera également à l’origine de belles initiatives communes qui iront jusqu’au bout de notre mission collective : assurer l’avenir de notre histoire si riche.